Une vie dédiée à la lutte : Julie Sabatié se confie

Une vie dédiée à la lutte : Julie Sabatié se confie

Julie Sabatié souriante sur le tatami

Julie Sabatié, 29 ans, est une lutteuse, de l'équipe de France originaire de Montauban et licenciée au Club des Lutteurs Montalbanais depuis 2004. Résidant à Paris, elle poursuit sa carrière sportive à l'INSEP depuis 11 ans. Engagée dans la lutte, un sport amateur et olympique qu'elle pratique à plein temps, Julie a découvert sa passion dès son plus jeune âge. Inspirée par l'aspect compétitif de ce sport, elle s'est rapidement épanouie dans cette discipline exigeante. Aujourd'hui, elle nous livre son parcours, ses défis et ses aspirations pour l'avenir.

Fiche d'identité :


    • Nom : Julie Sabatié
    • Âge : 29 ans
    • Taille : 1,52 m
    • Poids : 50 kg
    • Lieu d'entraînement : INSEP Paris

Comment s'est déroulé ton parcours dans la lutte ?

À 8 ans, j'ai commencé à obtenir mes premiers succès. À 12 ans, j'ai remporté mon premier championnat de France, ce qui m'a permis de rejoindre le Pôle Espoir de Font-Romeu. Ce fut la première étape de mon parcours.


Quelle est ta routine d'entraînement actuelle ?

Je m'entraîne deux fois par jour, environ 20 heures par semaine. Mon programme comprend des sessions de musculation, de cardio, et je suis suivie par un préparateur mental pour m'aider à gérer la pression et me préparer aux compétitions.


Qu'est-ce qui te plaît le plus dans la lutte ?

La lutte est un sport complet qui demande souplesse, rapidité, tactique et force. J'aime aussi le respect inhérent à ce sport. Même si c'est un sport de contact, il y a des règles strictes et beaucoup de respect entre les compétiteurs. C'est un sport exigeant et parfois ingrat, mais c'est ce qui le rend passionnant.

Julie Sabatié en train de s'étirer sur le tatami

Tu as mentionné une tentative pour les JO qui n'a pas abouti. Peux-tu nous en parler ?

Oui, lors des qualifications en Turquie, j'ai perdu mon premier match contre une Nord-Coréenne, qui a ensuite remporté le tournoi. C'était difficile, car la lutte asiatique diffère de celle que nous connaissons en Europe. Nous avions fait un stage au Japon pour nous préparer, car ils sont les numéros un mondiaux en lutte féminine. Malgré cela, la culture et la discipline japonaise sont très spécifiques et j'ai rencontré quelques surprises et déconvenues.

Comment gères-tu cet échec ?

La défaite a été un coup dur, surtout après quatre ans d'entraînement intensif en vue des JO. J'ai appris à me relever après chaque échec. Je me concentre sur le positif et je continue d’avancer. La compétition, surtout à un niveau aussi élevé, est toujours imprévisible, et accepter les revers fait partie du sport.

Quels sont tes projets et objectifs futurs ?

Je suis actuellement en pause et je réfléchis à mon avenir. Je suis en fin de carrière et j'explore de nouvelles opportunités. J'ai l'intention de rester dans le domaine du sport, peut-être en passant des diplômes pour devenir préparatrice physique ou professeur de sport. Je veux voir où cela me mènera.

Montauban est un des meilleurs clubs de France, et c'est là que j'ai découvert ma passion pour la lutte, largement influencée par mes parents. Mon père, qui est entraîneur, et ma mère, qui est présidente du club, ont façonné mon parcours dès mes débuts. C'est un club familial avec un fort esprit de camaraderie et de respect, tant chez les petits que chez les grands. Nous sommes fiers de nos racines et de l'ambiance unique de notre club.