Le Département de Tarn-et-Garonne réclame une réserve d’au moins 1,1 million de m³
Retour à la listeLundi 9 septembre, l'instance de co-construction du projet de territoire du bassin versant du Tescou s'est réunie à la maison forestière de Sivens pour adopter une résolution permettant d'offrir une solution à la question de la ressource en eau.
Élus, agriculteurs, membres d'associations de protection de l’environnement, ..., plus de 70 personnes étaient présentes pour cette réunion qui devait permettre d'avancer encore dans cette recherche de solution. Il faut rappeler que ce projet de territoire est entamé depuis plusieurs années et qu'il a la particularité de mettre tous les acteurs autour de la table pour conduire un travail participatif dans la recherche d'un consensus.
Au terme de près de 4 heures de discussions et de prises de paroles multiples, c'est la résolution proposée par le Département du Tarn qui a été adoptée par l'ensemble de l'assemblée. Sa rédaction initiale a toutefois été amendée sur proposition notamment de Frédérique Turella-Bayol qui, représentant le Conseil départemental de Tarn-et-Garonne, a plaidé avec force pour la réalisation d’une retenue d’au moins 1,1 million de m³, volume correspondant aux besoins agricoles tels qu’exprimés par l’étude établie par le chambre d’agriculture du Tarn. Il est donc désormais envisagé d’aller jusqu’à 1 000 000 de m³ «disponibles», soit 1,2 à 1,3 millions de mètres cubes au total, contre 1 million seulement à l’origine.
Le schéma de principe d'organisation de la ressource en eau s'appuiera ainsi sur les trois axes suivants:
- une optimisation de la retenue du Thérondel associée à l'utilisation du réseau du syndicat d'irrigation de Reyniès
- la valorisation et la mutualisation des retenues collinaires individuelles pour le soutien des écoulements naturels du Tescou et l'alimentation des coteaux
- la création d'un ouvrage (une retenue) sur le haut bassin du Tescou, limité à une faisabilité technique et constructible allant jusqu'à 1 000 000 m3 disponibles.
Il a également été décidé de lancer une étude, dont la réalisation sera confiée à l'Agence de l'eau, permettant de déterminer et de localiser plus précisément les besoins en eau à partir notamment des travaux déjà menés par les chambres d'agriculture du Tarn et du Tarn-et-Garonne, ainsi que par des associations parties prenantes. Cette étude devrait être achevée d'ici le début du mois de novembre. À ce moment-là, en toute connaissance de cause, l'instance de co-construction pourra continuer à avancer vers la solution qui commence enfin à se dessiner clairement.