LGV, échangeur de l’A62, nouvel hôpital de Montauban : une journée historique pour le département
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Michel Weill, président du Conseil départemental et les élus, étaient aux premières loges, ce lundi 14 mars, à Toulouse et à Montauban, pour écouter les annonces concrètes du Premier ministre, Jean Castex, sur des dossiers décisifs pour l’avenir du Tarn-et-Garonne. Une grande journée pour notre département.
La Ligne à Grande Vitesse (LGV) sur les bons rails.
La journée a débuté en Préfecture de région, ce matin, à Toulouse. Le Premier ministre, Jean Castex, a validé la signature, aux côtés de l’État et de SNCF-Réseau, du plan de financement par 25 collectivités territoriales, dont la Région Occitanie et le Département de Tarn-et-Garonne, de la future Ligne à Grande Vitesse qui reliera Toulouse à Bordeaux d’ici 2030.
25 collectivités territoriales ont signé publiquement aux côtés de l’État
et de SNCF-Réseau, le plan de financement qui accompagne cette création, en mobilisant un total de 14 milliards d’euros : « Ce projet est sur les rails de manière irréversible » , a indiqué le chef du Gouvernement.
Le Département de Tarn-et-Garonne participera à hauteur de 100 millions d’euros sur 40 ans, ce qui en fait l’un des principaux financeurs. Dans quelques années, Toulouse ne sera donc plus qu’à 1 heure de Bordeaux et 3 heures de Paris. Et le Tarn-et-Garonne disposera d’une gare LGV à Bressols. Une grande nouvelle pour le département saluée par Michel Weill, en présence notamment des parlementaires Sylvia Pinel et Valérie Rabault et de la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, mais aussi de l’ancien ministre Jean-Michel Baylet et des élus départementaux, Cathy Bourdoncle, José Gonzalez, Jean-Luc Deprince et Cédric Vaissières : « Je défends, de longue date, la nécessité pour notre territoire et son positionnement stratégique dans le Sud-Ouest européen, d’une accélération de la mise en service de cet équipement structurant,que constitue la LGV », a rappelé le président du Conseil départemental.
« Notre engagement financier à hauteur de 100 millions d'euros nous engage et nous oblige. L'intégration d'une gare LGV à Bressols, au sud de Montauban, constituera un levier de développement et un gage d'attractivité, atouts décisifs pour le développement futur. Notre département s'engage avec enthousiasme dans ce projet en portant fièrement notre philosophie : courage, ambition et responsabilité » .
Echangeur autoroutier de Lacourt-Saint-Pierre : le verrou sera enfin levé !
C’est l’autre grand dossier du jour : la signature du protocole d’intention relatif à l’aménagement du futur échangeur autoroutier de l’A62 à Lacourt-Saint-Pierre. Ce nouvel équipement attendu d’ici 2028 permettra de désenclaver la Lomagne et de soulager le péage de Bressols régulièrement saturé. Enfin, depuis le temps qu’on en parle !
Le protocole d’intention a été signé par l’État, la Région Occitanie, le Département de Tarn-et-Garonne et la Communauté d’agglomération du Grand Montauban, pour un montant total évalué à 22 millions d’euros. Le Tarn-et-Garonne est le premier financeur (6,92 millions €, 31,45 % du projet) devant ASF, qui sera maître d’ouvrage (6,60 Millions € soit 30%) le Grand Montauban (5,18 millions €, 23,55 %), et la région Occitanie (3,3 millions €, 15%).
Le président Michel Weill s’est réjoui de cette signature, en présence de Jean-Michel Baylet qui a joué un rôle clef dans ce dossier : « Nous préparons le Tarn-et-Garonne de demain et d’après-demain, avec une vision des enjeux du territoire qui doit dépasser nos avenirs personnels », a indiqué Michel Weill. « C’est une grande nouvelle pour le territoire et je me réjouis que nos efforts aient abouti au protocole d’accord que nous allons signer avec le Grand Montauban ».
Nouvel hôpital de Montauban : le Département financera le nouvel EHPAD
C’est la troisième bonne nouvelle : la confirmation d’un nouvel hôpital neuf, dans la zone Albasud. Le Département a été consulté sur le choix du site, avant la décision prise par l’État. Le Premier ministre s’est engagé sur cet équipement, qui devra préserver l’avenir de l’hôpital de Moissac. Quant à Michel Weill , il a souligné que sa collectivité est « attentive aux politiques de santé publique et travaille notamment aux côtés de la région sur la problématique des déserts médicaux dans le cadre du futur GIP. Concernant l’hôpital, nous engagerons une subvention de 1,2 millions d’euros sur le projet de reconstruction de l’EHPAD qui permet de regrouper sur un même site deux établissements soit 90 lits. Je ne doute pas que nous serons sollicités sur les voiries au moment de la concrétisation du projet. Le social et la solidarité constituent notre principale compétence, ne l’oublions pas ».