Réunis depuis ce lundi matin, en session plénière, les 30 conseillers départementaux de Tarn-et-Garonne, ont étudié le budget primitif (BP) 2022. L’occasion d’affirmer les ambitieuses priorités du département et d’élargir la majorité qui sort renforcée de cette journée.

 

C’était le premier budget de la mandature de Michel Weill et sa majorité de gauche (PRG, PS et apparentés) au Conseil départemental de Tarn-et-Garonne. Il a été adopté par une majorité renforcée. Un budget voté plus tôt que les années précédentes afin notamment que les communes et intercommunalités disposent des éléments nécessaires avant de voter leur propre budget.

Aux 16 élus qui la forment depuis début juillet dernier, le vote à bulletins secrets a permis d’enregistrer deux renforts de plus avec 18 votes pour le budget, 6 voix contre et 6 abstentions.

C’est la présidente de la commission des finances, également conseillère départementale du canton Aveyron-Lère, Valérie Rabault, qui a présenté de façon claire et pédagogique les grandes lignes du BP 2022, sans oublier l’ambitieux plan de relance, présenté en novembre dernier, par Jean-Michel Baylet, véritable feuille de route du mandat.

Sur le fond, ce budget d’un total de 356 millions d’euros prévoit 62,8 millions de dépenses d’investissement et 292,7 millions en dépenses de fonctionnement.

Le social et la solidarité constituent les deux piliers de ce budget avec un total de 201,40 millions soit 66 % du budget. Dont 47,12 millions pour le RSA, 46,71 millions pour les personnes handicapées. Notons aussi une revalorisation à hauteur de 2,7 millions des aides à domicile, particulièrement sollicitées durant la crise sanitaire.
 
Pour les routes et les réseaux, on note 36 millions dont 30 pour la voirie départementale. Et plus de 3 millions pour l’eau et l’assainissement .

L’aide aux communes et aux intercommunalités, plus juste et plus transparente depuis le changement de majorité, est portée à 19 millions d’euros.

L’effort pour l’éducation s’avère plus que conséquent avec 22,67 millions dont 17,2 millions pour les collèges et 2,4 millions pour le centre universitaire.

Près de 11 millions sont alloués à la culture, la jeunesse, les sports et la vie sociale. Le département accorde donc 8 millions d’euros pour 745 associations, ce qui en fait le premier financeur du département.

La majorité a également annoncé sa volonté de maîtriser les dépenses de fonctionnement et de continuer le désendettement tout en n’ayant pas recours « aux emprunts de confort ».

« C’est un budget avec 5 priorités, résume Valérie Rabault. Un effort inédit pour les collèges, un soutien aux jeunes avec l’aide au permis de conduire qui peut aller jusqu’à 700 euros et l’ouverture du fonds d’aide aux jeunes et aux étudiants. Nous avons une préoccupation constante pour nos aînés avec la revalorisation de 4 euros l’heure des aides à domicile. Nous avons aussi en tête la préparation de l’avenir avec les équipements structurants comme la gare LGV de Bressols, l’échangeur autoroutier de Lacourt-Saint-Pierre. Enfin, nous mettons en œuvre une gestion resserrée des finances départementales ».

Avec 18 conseillers départementaux, la majorité de Michel Weill a donc consolidé son assise. Avec ce triptyque comme feuille de route : courage, ambition et responsabilité.  Et des actes pour le conforter.