Séance plénière - Ligne Grande Vitesse
Retour à la listeLes conseillers départementaux adoptent le financement de la LGV Toulouse-Bordeaux.
La Ligne à Grande vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux est enfin sur les rails.
Les conseillers départementaux, réunis depuis ce matin en séance plénière à Montauban, viennent d’adopter le plan de financement et la participation du Département de Tarn-et-Garonne.
Un projet, présenté par le vice-président Jean-Luc Deprince, qui constitue un levier majeur du développement économique, urbain, social et démographique pour notre département.
De quoi également accroître considérablement l’attractivité du Tarn-et-Garonne pour les entreprises et l’emploi en corrélation avec les effets de la métropolisation toulousaine.
L’ensemble des collectivités locales concernées sont en train de délibérer.
A ce jour, la ligne Toulouse-Bordeaux a été estimée à 10,3 milliards et Bordeaux-Dax à 2,5 milliards.
Le Tarn-et-Garonne participera donc à hauteur de 3 millions d’euros pendant 40 ans avec la garantie d’une gare à Bressols.
Ce n’est évidemment pas une dépense inutile.
Cet équipement tant attendu, depuis de très longues années, contribuera à asseoir l’attractivité de notre territoire qui sera le département le plus en progression démographique de la France.
Il nous rapprochera très sensiblement de Paris et de l’Espagne ce qui réjouit nos entreprises en leur offrant de nouvelles perspectives.
La députée Valérie Rabault, l’ancien ministre Jean-Michel Baylet, le conseiller départemental Mathieu Albugues ou le maire de Moissac Romain Lopez, ont réaffirmé leur volonté d’aboutir au contraire des amis de l’ancien président Christian Astruc qui ont déposé trois amendements, tous rejetés.
Le président Michel Weill a insisté, en conclusion, sur le « grand intérêt pour le département » que cette fameuse LGV soit enfin mise sur les bons rails.