RSA : le Département fait ce qu'il faut
Retour à la listeMalgré le contexte budgétaire particulièrement contraint, le Conseil départemental de Tarn-et-Garonne consacre un budget très important et en augmentation en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du RSA tout en s’assurant du respect des devoirs d’insertion.
Avec 17% de la population vivant sous le seuil de pauvreté, 10,7% des actifs au chômage, plus de 6 000 allocataires du revenu de solidarité active, le Tarn-et-Garonne n’est évidemment pas épargné par la pauvreté.
Principal acteur public local en charge de l’action sociale, le Département est en première ligne pour venir en aide à toutes celles et ceux qui sont touchés par ce fléau. Au sein des équipes du Conseil départemental, 77 agents sont chargés à ce titre d’accompagner les 6 533allocataires du RSA (5895 en 2019).
Lutter contre l'exclusion et insérer dans l’emploi : une priorité
Le montant des prestations de RSA versées en 2020 s’établit à 45M€, en hausse par rapport à 2019 (39M€), notamment en raison de l’augmentation du nombre de bénéficiaires consécutive aux répercussions économiques de la crise sanitaire actuelle. Près de 3M€ par an hors charges de structures sont en outre consacrés aux actions d’insertion qui ont bénéficié à plus de 1 200 personnes en 2019.
Le retour à l’emploi reste la priorité départementale en la matière, comme en attestent le soutien financier octroyé en plus de celui de l’État à l’embauche de bénéficiaires du RSA dans le cadre de contrats aidés (Parcours Emploi Compétences) ou encore le dispositif innovant de plateforme Tarn-et-Garonne emploi de mise en relation des allocataires et des employeurs.
En 2020, notamment pour pallier les difficultés de recrutement de certaines filières, il a en outre été offert la possibilité de cumuler contrat de travail saisonnier et RSA. 70 bénéficiaires ont ainsi été incités à reprendre une activité dont la plupart ont depuis retrouvé le chemin de l’emploi.
Respect des devoirs d’insertion : 360 radiations en 2019
En contrepartie du versement de l’allocation, les bénéficiaires sont soumis à des obligations d’insertion telles que la recherche d'emploi, des démarches pour créer une entreprise ou suivre une formation qualifiante, dont le respect fait l’objet de contrôle par des équipes pluridisciplinaires présidées par des élus.
En 2019, ce sont 1653 personnes, soit 27% des allocataires, qui ont ainsi été entendues dont 568 se sont ainsi vu infliger une diminution du RSA de 50% (568), 336 de 80% et 6 de 100%. Quand, malgré une telle décision, le manquement persiste, la radiation peut être prononcée. En 2019, le nombre de radiations s’établit bel et bien à 360.