Comme la loi l’y invite, les élus du Conseil départemental ont évoqué, lors de la session du 11 décembre, le Rapport d’Orientations Budgétaires. Le ROB a toujours pour vocation première de présenter les grandes lignes de la politique budgétaire pour l’année d’exercice du budget primitif à venir. Et avant de voter le Budget primitif 2024, les 5 et 6 février prochains, les conseillers départementaux ont obtenu des informations précises de la part de Valérie Rabault, conseillère départementale et présidente de la commission des finances .

Dans un contexte international pesant, les incertitudes sont nombreuses pour bâtir le budget.

Valérie Rabault a ainsi rappelé que les départements n’ont pas de marge fiscale et donc de levier. Il convient aussi de noter que les droits de mutation (ou frais de notaires) et la TVA, nos recettes de fonctionnement, sont en baisse de 37 %.

La crise du logement a des répercussions sur le Tarn-et-Garonne.
La stagnation des aides de l’État depuis des années ne contribue pas à améliorer la situation. La situation du secteur de la protection de l’enfance et des EHPAD reste inquiétante.

A ces éléments s’ajoutent les dépenses imposées par l’État que le Département doit honorer afin de ne pas pénaliser ses agents. L’année 2023 a été, à cet égard, très dispendieuse avec des dépenses évaluées à 2,7 millions d’euros pour la revalorisation des assistants familiaux, des familles d’accueil notamment.

Mais pour autant, la majorité départementale ne baisse pas les bras et poursuivra ses efforts, avec le plan de relance comme boussole
Le budget primitif 2024 verra ainsi la poursuite des efforts sur les collèges (extension des établissements de Montech et Labastide-Saint-Pierre) mais aussi sur la voirie départementale.

Michel Weill a également répété, lors de la séance du 11 décembre, sa volonté « de maintenir un service public de qualité pour tous et tous dans le département ».